Février 2014
Champignons
L’université de Toulouse a une tradition mycologique ancienne, ainsi Casimir Roumeguère , étudiant en botanique à l’Université fut aussi l’instigateur de la première Revue Mycologique au monde (premier numéro paru en 1879). Depuis, cette tradition s’est perpétuée, tant du côté de la faculté de Pharmacie que de la Faculté des Sciences. Notre établissement compte ainsi 7 mycologues répartis dans 3 laboratoires, menant des études diverses de la taxonomie à l’écologie et la physiologie.
Ainsi, tous les champignons sont étudiés des macromycètes aux champignons microscopiques pathogènes ou symbiotiques. Un champignon volumineux peut être également mis en herbier comme dans cet exemple, ils sont simplement déshydratés auparavant. Si certains critères d’identification tels que la couleur ou l’odeur sont modifiés, ils restent néanmoins utilisables pour la taxonomie moléculaire. Ainsi l’herbier de l’université a accueilli récemment deux spécimens types de Paxilus involutus et Paxillus cuprinus. Un type est un spécimen ayant servi à décrire l’organisme pour la première fois. Ceux-ci ont été déposés suite aux travaux de P. Jargeat et al. du laboratoire Evolution et Diversité Biologique de l’UPS*.
*The Paxillus involutus (Boletales, Paxillaceae) complex in Europe: Genetic diversity and morphological description of the new species Paxillus cuprinus, typification of P. involutus s.s., and synthesis of species boundaries.
P. JARGEATb, J-P CHAUMETON, O. NAVAUD, A. VIZZINI, H. GRYTA. In Fungal Biology, 2013.