Mars 2014 / Juillet - Août 2016
Ammonite
Mollusque – Céphalopodes – Ammonoïdes
Pachydesmoceras kossmati (Crétacé supérieur des Corbières)
Apparus il y a plus de 300 Ma, les ammonoïdés ont, jusqu’à la fin du Crétacé (-65Ma) été une des composantes majeures de la faune marine. Ils sont, en raison d’une grande diversité favorisée par une évolution rapide du groupe, très importants en stratigraphie. Plus de 10 000 espèces ont été décrites.
Ils sont constitués d’une coquille univalve externe, où s’observe la loge d’habitation qui couvre environ 1/3 à 1/2 tour et renferme la masse viscérale de l’organisme ; le reste de la coquille est cloisonné et vide, seulement parcouru par un siphon ventral qui relie l’organisme à une loge initiale. Cette zone à la faculté de se remplir ou de se vider permettant, à la façon de ballasts, le déplacement de l’animal dans la hauteur de la colonne d’eau. L’insertion des cloisons sur la coquille se traduit par la ligne de suture dont la complexité est différente d’une famille à l’autre.
Bien que les ammonoïdés aient disparu à la fin du Crétacé, leur mode de fonctionnement a été bien compris grâce à l’étude du Nautile l’un des céphalopodes encore présent dans la nature actuelle.
Le moule d’ammonite présenté ici, montre les principales caractéristiques externes du phragmocône (autre nom de la coquille externe), à savoir : l’extension de la loge d’habitation (environ ½ tour) marquée par la présence de grosses côtes transverses, alors que le reste du phragmocône ne montre qu’une surface plus diffuse qui correspond à la trace d’insertion de cloisons fortement sinueuses (aspect « persillé »). Le dernier tour recouvre en partie les précédents qui devraient apparaitre dans la partie centrale (ombilic) mais sont masqués par des sédiments.