Février 2015
Tuyau à anche battante
Le principe de ces anches est d’exciter les colonnes d’air au moyen de ces lames élastiques, permettant d’émettre un son dans un instrument à vent. Ici, vous en trouvez une battante, et une libre.
L’anche battante se compose d’une pièce de métal (a) que l’on nomme la « rigole », creusée en forme de cuillère dans le sens de sa longueur. Elle est recouverte d’une lame de laiton (l), mince et flexible, qu’on nomme la « languette ». Dessus, s’applique la rasette : un fil de fer recourbé (r). Cette rasette permet de modifier la longueur vibrante de la languette et son écartement, modifiant sa fréquence de vibration. Ce type d’anche est présent dans la clarinette, ou le saxophone.
Lorsque l’air arrive dans le porte-vent, il passe d’abord entre la languette et la rigole pour s’échapper par le tuyau (T) ; puis, la vitesse du courant s’accélérant, la languette vient frapper les bords de la rigole, la ferme et empêche le courant de passer; puis la languette revient sur elle-même, est entraînée de nouveau aussitôt que le courant passe, et ainsi de suite : il en résulte un son d’autant plus aigu que le courant est plus vif et les vibrations de la languette plus nombreuses.
Tuyau à anche libre :
L’anche libre au repos possède une courbure, native, qui la porte « au vent » et qui a pour but de faciliter l’attaque. On l’appelle ainsi puisqu’elle oscille librement d’un coté comme de l’autre sans reposer sur un support. On retrouve ce type d’anche dans les harmonicas, les orgues, ou les accordéons. Aussi, elle est présente dans l’accordeur de guitare.