







Un Ohmmètre mesure la valeur d’une résistance, par simple lecture, en Ohm.
Pour la mesure de faibles résistances (sections d’induits de dynamo, échantillons de métal, joints de rail, etc…), le pont de Wheatstone ne peut être employé car les résistances de contact ne sont plus négligeables par rapport aux résistances à mesurer. Pour s’affranchir de cet inconvénient, Il est nécessaire d’employer le pont double de Thomson.
Une résistance est mesurée par comparaison avec d’autres résistances étalons. Une de ces résistances est soumise à une variation, qui crée un déséquilibre du pont. L’élément résistif variable connu est ici une tige de maillechort contre laquelle frotte un curseur qui se déplace devant une règle graduée. La longueur étant proportionnelle à la valeur de la résistance mesurée, on peut aisément déterminer cette dernière.
Les résistances du pont, placées à droite sur l’appareil, sont commandées par un seul curseur à deux contacts reliés aux deux bornes d’un galvanomètre de zéro. Lorsqu’on fait varier la tige de maillechort, pour rétablir l’équilibre, le curseur à deux contacts doit être déplacé, de façon à ce que le galvanomètre retrouve sa position d’origine, à zéro.
Pour obtenir la valeur de la résistance mesurée, il suffit de multiplier le nombre lu sur la grande règle, en regard du curseur, par une puissance de 10 égale au chiffre écrit sur le lot sur lequel s’appuie le curseur à deux contacts.