

Elle se compose de deux sirènes à plusieurs sons simultanés. Les deux disques sont fixés sur le même axe. Chacun porte quatre séries de trous, qu’on peut faire parler à volonté ensemble ou séparément. On peut faire tourner l’un des deux réservoirs à air, ou porte-vent, autour de son axe, de sorte qu’en le faisant mouvoir en même sens que le disque ou en sens contraire, on peut diminuer ou augmenter à volonté, de quelques unités, le nombre de vibrations des sons produits par le disque. On fait entrer le vent dans les deux réservoirs à la fois ou dans un seul, par une colonne creuse montée sur la même planchette que la sirène.
La vis qui porte à son extrémité inférieure le bassinet dans lequel repose la pointe supérieure de l’axe, est munie d’une longue tige à tête de clef, pour qu’on puisse, après avoir éloigné le tube coudé porte-vent supérieur, donner avec la main au mouvement de l’axe le degré voulu de facilité et de sûreté.
Avec cette sirène, on peut produire les intervalles suivants (rigoureusement justes, ou altérés à volonté et avec une différence de phase quelconque) : l’unisson, l’octave, la quarte, la tierce majeure, la tierce mineure, la seconde ou le ton entier, et le demi-ton.